









À la découverte du Tibet, terre de spiritualité et berceau du bouddhisme. Du père Huc à Alexandra David-Néel, atteindre l'Himalaya en son cœur, Lhassa, fut l'aventure d'une vie. Aujourd’hui encore, ce voyage reste une aventure, où l’expression "toit du Monde" prend toute sa valeur. A la magie des immenses paysages répond l’incroyable richesse des monuments. Suivant l’ancienne "Route de l'Amitié" qui reliait Lhassa à Katmandou, parcourue depuis des siècles par les moines, les pèlerins, les artistes et les marchands, nous découvrons les multiples facettes de la civilisation tibétaine : grandes universités monastiques de Sera et Drepung, sites historiques majeurs, tels Samye et le Palais du Potala et merveilles artistiques comme Gyantse… L'aboutissement du voyage se situe au monastère de Rongbuk, au pied de l'Everest d'où l'on découvre une vue saisissante sur le plus haut sommet du monde. L'incroyable ferveur des Tibétains donne l'occasion unique de comprendre les clefs d'une antique sagesse.
Les niveaux du voyage
Niveau physique
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Engagement
Ce voyage ne présente pas d'engagement particulier. Les conditions du voyage sur les plans du confort, du rythme, de la technicité et de la nourriture sont idéales et à la portée de tous.
Altitude
Plus de 4500 mètres
Arrivée à Chengdu, capitale de la province du Sichuan et pays natal des pandas, accueil à l’aéroport et transfert à l’hôtel.
Dans l'après-midi, nous visitons le parc du peuple dans le centre-ville, construit en 1911, c'est le plus grand de la ville. Nous nous arrêtons dans une ancienne maison de thé pour en déguster un bol et découvrir ce lieu de détentes des habitants au cœur du parc. La culture du thé à Chengdu est très réputée comme dans toute la Chine.
Nous continuons avec une balade dans le vieux centre de Chengdu, avec notamment les trois rues parallèles "la ruelle large, la ruelle étroite et la ruelle croisée", ce sont des allées restaurées datant de 1718 respectant l'architecture des dernières dynasties chinoises Ming et Qing. L'allée large "Xingren" reflète la culture populaire du Chengdu, l'allée étroite "Taiping" est un mélange d'architecture européenne, américaine japonaise et indienne et enfin l'allée croisée "Ruyi" regorge de pubs et de restaurants et fait référence à la société moderne et ses divertissements.
Note : Nous privilégions un vol avec une arrivée tôt le matin afin de permettre la visite de Chengdu. Toutefois, selon les disponibilités, un vol plus tardif pourra être réservé, ce qui ne permettra pas de visiter la ville.
Le matin, nous partons pour Leshan. Tout au long du trajet, nous profitons des paysages de campagne et des plaines occidentales colorées. À notre arrivée, nous entamons une randonnée à travers un site naturel et culturel exceptionnel. Nous traversons la forêt de stèles, le temple Wuyou et le tombeau de la falaise de Mahao, avant d’atteindre le village de pêcheurs de Mahao. Le point culminant de cette promenade est la découverte du Grand Bouddha de Leshan, une statue monumentale taillée dans la falaise du mont Lingyun, sur la rive est de la rivière Minjiang, au confluent des rivières Dadu He, Qingyi Jiang et Minjiang. Édifié entre 713 et 803, ce chef-d'œuvre fut conçu, selon la légende, par un moine bouddhiste souhaitant apaiser les eaux dangereuses et protéger les marins. Du haut de ses 71 mètres pour 28 mètres de large, il s’agit de la plus grande statue de Maitreya antérieure au XXe siècle. Le site, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996, marque aussi l’un des premiers lieux d’implantation du bouddhisme en Chine dès le Ier siècle.
Sur le chemin du retour vers Chengdu, nous faisons halte à Huanglongxi, une ville ancienne de plus de 1 700 ans, située au confluent des rivières Jinjiang et Luxi. Nous la traversons à pied, en nous laissant porter par son atmosphère d’un autre temps : ruelles pavées, temples séculaires, maisons traditionnelles, arbres majestueux… Chaque coin dévoile un fragment d’histoire, des champs de bataille aux coutumes préservées. Retour à Chengdu.
Ce matin, nous découvrons le Centre de Recherche sur le panda géant. Situé au nord de la ville de Chengdu, à 15km du centre-ville et d'une superficie totale de 67 hectares. Ce centre, consacré à l'étude et la reproduction en captivité du panda géant, existe depuis 1987. De six pandas en 1987, la population en captivité compte aujourd’hui plus de 170 individus. Nous prenons la route en direction de l'aéroport pour prendre notre vol pour Lhassa. Accueil à l'aéroport de Lhassa et transfert pour l'hôtel. Fin de journée libre pour s’acclimater en douceur à l’altitude.
Nous débutons aujourd’hui notre découverte de Lhassa. Votre guide pourra adapter l’ordre des visites des prochains jours en fonction des éventuelles restrictions locales.
Le palais du Potala est un palais forteresse ou dzong du XVIIème siècle, situé à Lhassa, sur la colline de Marpori ("la colline rouge"), au centre de la vallée de Lhassa. Comprenant un "palais blanc" et un "palais rouge", ainsi que leurs bâtiments annexes, l'édifice incarne l'union du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel et leur rôle respectif dans l'administration du Tibet. Construit par le cinquième dalaï-lama, Lobsang Gyatso (1617-1682), le palais fut notamment le lieu de résidence principale des dalaï-lamas successifs, jusqu'à la fuite du quatorzième dalaï-lama à Dharamsala en Inde après le soulèvement tibétain de 1959. Le palais est depuis devenu un musée de la République populaire de Chine. Il bénéficie d'une protection au titre du patrimoine national d'État chinois depuis 1961 et est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1994. Aux XVIIIème et XIXème siècles, cet édifice de treize étages comptait parmi les plus hauts du monde.
Le temple de Jokhang signifiant "maison du Jowo" en référence à la célèbre statue qu'il abrite, aussi appelé Tsuklakang , est le premier temple bouddhiste construit au Tibet. Cœur spirituel de Lhassa et lieu de pèlerinage depuis des siècles, il est situé dans le quartier du Barkhor. Depuis 2000, le Jokhang est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre de "l'ensemble historique du palais du Potala", et c'est l'un des hauts lieux touristiques de Lhassa avec le palais du Potala et le parc du Norbulingka.
Le Barkhor était le lieu de circumambulation bouddhiste le plus populaire pour les pèlerins et les habitants de Lhassa. Le parcours faisait un kilomètre de long et entourait le Jokhang, l'ancien siège de l'Oracle d’État de Lhassa appelé monastère de Muru Nyingba, ainsi que nombre de maisons de la noblesse tibétaine dont le Tromzikhang et le Jamkhang. Il y avait, disposés aux quatre points cardinaux, quatre grands brûleurs d'encens (sangkangs) où l'encens brûlait continuellement pour apaiser les dieux protégeant le Jokhang.
Le matin, nous prenons le bus en direction du monastère de Pabongka. Après une belle marche, nous atteignons ce site ancien où il est possible de méditer dans une grotte empreinte de sérénité. De là, nous poursuivons notre chemin à travers les montagnes, en passant par les charmants couvents de Tashi Choling et de Chupsang. Une pause au salon de thé tenu par les nonnes apporte un moment de simplicité et de chaleur.
L’après-midi, nous découvrons le monastère de Sera, l’une des trois grandes universités monastiques Gelugpa. Plus de 200 lamas y vivent encore aujourd’hui, et nous assistons au célèbre débat sur les écritures bouddhistes, véritable spectacle d’éloquence et de vivacité intellectuelle.
Nous terminons la journée au Norbulingka, le « parc aux joyaux », vaste domaine de 36 hectares aux portes de Lhassa. Ses jardins, ses bassins et ses pavillons abritaient autrefois la résidence d’été des dalaï-lamas, du XVIII? siècle jusqu’à l’exil du 14? dalaï-lama en 1959. On y découvre plusieurs palais, dont le Kelsang Phodrang, édifié par le 7? dalaï-lama, ainsi que des bâtiments plus récents construits par ses successeurs. Véritable centre religieux, politique et culturel du Tibet, le Norbulingka est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO aux côtés du Potala.
Le matin, nous partons visiter le monastère de Ganden, fondé en 1409 par Tsongkhapa, le maître spirituel à l’origine de l’école guélougpa. Avec Drepung et Sera, il fait partie des trois grands monastères de cette tradition, mais son rôle fut longtemps plus marqué sur le plan politique. L’abbé de Ganden occupait en effet une place religieuse d’importance, juste après le dalaï-lama et le panchen-lama. Détruit au cours de l’histoire puis reconstruit en 1993, le monastère a retrouvé son apparence d’origine et abrite aujourd’hui le stûpa sacré de Tsongkhapa.
Nous poursuivons ensuite vers le site de Drak Yerpa, au pied du mont Yerpa. Ce haut lieu de pèlerinage, qui remonte au VII? siècle, est réputé pour ses grottes de méditation considérées comme les plus sacrées du Tibet. Des figures emblématiques telles que le roi Songtsen Gampo et le maître Padmasambhava y ont médité, faisant de ce lieu un véritable sanctuaire spirituel.
Départ pour le monastère de Samye, premier monastère bouddhiste construit au Tibet. Il est situé au nord du fleuve Yarlung Tsangpo (le Brahmapoutre) à 120 kilomètres de Lhassa et fut construit vraisemblablement par Padmasambhava et Shantarakshita à la fin du VIIIème siècle sous l'empire du Tibet (629-877) vers l'an 779. Samye est un endroit sacré très important pour les pèlerins tibétains, il possède une palissade circulaire entourant plusieurs petits temples.
Nous partons en direction de la vallée de Chimpu et ses ermitages qui s’étendent sur les flancs des montagnes. Lieux historiques et spirituels de première importance, leur histoire remonte aux premiers temps de la fondation du monastère de Samye, il y a 1200 ans. Ces grottes sont encore utilisées par les pèlerins bouddhistes, nones et moines. Ce sont de très beaux points de vue pour admirer la vallée de Brahmapoutre. Nous repartons en direction de Tsetang en fin d’après-midi.
Note : sur cette journée nous pourrons être amené à nous rendre avec votre guide dans un bureau de l’immigration pour obtenir un permis pour visiter la région de Tsetang. L'ordre des visites pourra donc être revu.
Départ pour la visite du palais Yumbalakang, puis du temple Tradruk, et l’après-midi visite des tombes des rois de l’ancienne dynastie Yarlung. La vallée du Yarlung n'est autre que le nom tibétain du Brahmapoutre, cette vallée abrite le premier village tibétain en contrebas de Yumbulakang. Le palais de Yumbulakang est une ancienne forteresse sur trois étages qui se dresse sur une colline. C'est le palais où vécut le premier roi du Tibet : Songtsen Gampo. La forme de la colline évoque la silhouette d'une biche "yumbu", d'où le nom de la construction signifiant "palais de la biche".
Le monastère de Tradruk construit au VIème siècle par le roi Songtsen Gampo, est l'un des 12 temples géomantiques construits pour subjuguer une démone supposée vivre sous le sol tibétain. Le plus fascinant dans ce monastère est le splendide thangka de perles et de pierres précieuses datant de plus de 800 ans. C'est encore aujourd'hui un centre de culte actif et un site de pèlerinage bouddhiste tibétain.
Le tombeau des rois tibétains est situé au sud-ouest du mont Zongshan, dans la commune de Qonggya de la préfecture de Shannan. C’est la sépulture royale ayant la plus grande superficie (385m²) et la mieux conservée au Tibet. Les rois tibétains de la 29ème à la 40ème génération, y sont enterrés avec leurs épouses et leurs ministres. Aujourd'hui il est devenu difficile de connaître le nombre de tombes car au fil du temps des tombes se sont unies dans les collines. On ne distingue que huit ou neuf tombes, y compris celles de Songtsen Gampo, de la princesse Wencheng et de Tri Desongtsen.
Le matin, nous partons vers le col de Khampa Pass (4730m) et profitons d'une vue époustouflante sur les pics enneigés de l’Himalaya oriental. Nous descendons ensuite vers le lac turquoise de Yamdrok.
Nous profitons des paysages grandioses qui entourent le lac Yamdrok, l'un des trois grands lacs sacrés du Tibet (balade possible sur les rives du lac). Il mesure plus de 72 kilomètres de long, est entouré de montagnes enneigées et est alimenté par de nombreux ruisseaux. Les Tibétains pensent que sans ce lac, le Tibet ne survivrait pas. Selon la mythologie tibétaine, le lac Yamdrok-Tso est la transformation d'une déesse.
Nous reprenons la route pour la ville de Gyantse, à 90 km à l’ouest, au carrefour des anciennes routes commerciales de la vallée de Chumbi, de Yatung et du Sikkim. La route longe le lac puis s’enfonce dans une nouvelle vallée, dominée par les glaciers. Il n’est pas rare de voir de nombreux troupeaux profiter de ces vallées. Nous franchissons le col de Karo La (5050m) et admirons la vue sur le glacier qui le surplombe. Possibilité de se rendre à un point de vue, mais attention, à ces altitudes le souffle est court.
Aux XIVème et XVème siècles, Gyantse devient un fief de l'école sakyapa et en 1365, un dzong remplace le château de l'époque des rois de Yarlung, englobant toute la ville dans ses murailles. Un grand temple (tsglag khang) fut établi à proximité en 1390.
Ce matin, nous partons à la découverte du monastère de Palcho et de son impressionnant Kumbum, un vaste chörten du XVe siècle abritant des milliers de statues de divinités bouddhiques. Le grand hall conserve une statue monumentale du Bouddha Sakyamuni haute de 8 mètres, dont la réalisation aurait nécessité 14 tonnes de cuivre. La prospérité de ce monastère, fondé en 1418, tient à sa position stratégique sur les anciennes routes caravanières reliant Lhassa au Sikkim et au Népal. Ses salles et chapelles, miraculeusement préservées au fil des siècles, dévoilent fresques, sculptures et une patine authentique rare au Tibet.
Le Kumbum, haut de 35 mètres, constitue l’un des trésors du site. Véritable mandala tridimensionnel, il invite à une ascension spirituelle de chapelle en chapelle, du bas vers le sommet. Ses 77 sanctuaires et 108 portes symbolisent le chemin initiatique complet du bouddhisme tantrique.
Depuis le monastère de Palcho, nous poursuivons à pied vers la citadelle Zhongshan, un dzong aux murs blancs et au toit rouge perché à 4 020 mètres d’altitude. Dominant la ville de Gyantse, elle est restée célèbre pour son rôle lors de la campagne britannique au Tibet.
Avant de reprendre la route, une halte dans une ferme tibétaine nous permet de partager un moment convivial avec une famille locale autour d’un thé au beurre et de quelques spécialités. Puis nous poursuivons vers le monastère de Shalu. Fondé au XI? siècle, il appartient à l’école sakya et se distingue par son architecture singulière et son importance historique. Les bâtiments que l’on admire aujourd’hui datent pour l’essentiel du XIII? siècle. Ses murs colorés — rouge, blanc et gris — symbolisent respectivement Avalokiteshvara, Manjushri et Vajrapani, les trois grandes figures du panthéon bouddhique.
Nous atteignons enfin Sakya en fin de journée, où nous passons la nuit.
Ce matin, nous prenons la direction de Tingri. Lorsque le temps le permet, nous pouvons admirer au loin la magnifique vue sur l’est du mont Everest. Nous continuons la route pour Rongbuk, en passant le col de Jiawula (5210m) pour admirer de gauche à droite le Makalu, le Lhotse, l'Everest, le Nuptse et le Cho Oyu. Quand le temps le permet, nous profitons du coucher de soleil sur le mont Everest. L'après-midi, randonnée près de Rongbuk, d'où nous pouvons apercevoir le mont Everest au loin.
Au lever du soleil, nous savourons une vue inoubliable sur le mont Everest, baignés par les premières lueurs du jour. Une courte randonnée nous permet de profiter une dernière fois de ce décor majestueux avant de reprendre la route de l’Amitié en direction de Shigatse.
À notre arrivée, nous visitons le monastère de Tashilunpo, fondé en 1447 et rattaché à l’école guélougpa. Siège traditionnel du panchen-lama, il compte parmi les six grands monastères du Tibet. On y admire notamment une statue monumentale du Bouddha Maitreya, la plus grande statue dorée de ce « Bouddha du futur » en Chine, ainsi que le tombeau du 4? panchen-lama, orné d’or et de joyaux. Aujourd’hui encore, quelque 600 moines vivent dans ce haut lieu spirituel, qui reste l’un des centres majeurs du bouddhisme tibétain.
Ce matin, nous poursuivons la visite du monastère de Tashilunpo afin de découvrir les parties que nous n’avons pas encore explorées la veille. Ce haut lieu du bouddhisme tibétain, siège du panchen-lama, dévoile encore de nouvelles chapelles, fresques et statues monumentales qui témoignent de sa richesse spirituelle et artistique.
En fin de matinée, nous reprenons la route vers Lhassa. Le trajet longe le cours majestueux du Brahmapoutre et nous mène jusqu’au village de Tunba, réputé pour la fabrication artisanale d’encens tibétain. L’arrêt permet d’observer ce savoir-faire ancestral et d’apprécier ses parfums subtils.
Nous arrivons ensuite à Lhassa, où nous disposons de temps libre pour flâner dans les rues, profiter de l’atmosphère unique de la ville sainte et effectuer nos derniers achats avant la fin du voyage.
Transfert pour l'aéroport de Lhassa pour le vol international retour.
Important : dans certains cas, en fonction des disponibilités, vol au départ de Lhassa en début de journée et arrivée à destination le même jour en fin de journée.
Ces tarifs sont valables pour des départs de Paris. Des départs d'autres villes sont possibles, n'hésitez pas à nous en faire la demande. Les prix indiqués ne sont valables que pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d'être modifiés en cas d'indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
Supplément chambre individuelle (à la demande) : nous contacter pour disponibilité et prix.
Envie de partir en famille ou avec vos amis aux dates que vous souhaitez ?
12 nuits en hôtel pendant l'ensemble du voyage
Un supplément vous permet de dormir en chambre individuelle dans tous les hébergements, sauf à Rongbuk (sous réserve de disponibilité).
Voici la liste de nos hébergements (ou similaires, pouvant changer selon la disponibilité au moment de votre réservation) :
Chengdu : Boyun Jinjiang Hôtel
Lhassa : Lagari Hôtel
Tsetang : Shannan Meikang International Hôtel
Gyantse : Nyangchu Manor House Hotel & Resort
Shigatse : Gesar Hôtel
Sakya : Yuanfu Hôtel
Rongbuk : Rongbuk Hôtel
Note : A Rongbuk, du fait de son altitude et de son isolement, le confort est très sommaire. Il n'y a pas de possibilité de prendre une douche et les toilettes sont communes.
Le wifi est quasiment disponible dans tous les hébergements mais attention la plupart des sites américains (Google, Whatsapp, Meta...) sont bloqués en Chine.
Itinérant
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Bien choisir le niveau de votre voyage
De 4 à 15 participants
12 nuits en hôtel pendant l'ensemble du voyage
Un supplément vous permet de dormir en chambre individuelle dans tous les hébergements, sauf à Rongbuk (sous réserve de disponibilité).
Voici la liste de nos hébergements (ou similaires, pouvant changer selon la disponibilité au moment de votre réservation) :
Chengdu : Boyun Jinjiang Hôtel
Lhassa : Lagari Hôtel
Tsetang : Shannan Meikang International Hôtel
Gyantse : Nyangchu Manor House Hotel & Resort
Shigatse : Gesar Hôtel
Sakya : Yuanfu Hôtel
Rongbuk : Rongbuk Hôtel
Note : A Rongbuk, du fait de son altitude et de son isolement, le confort est très sommaire. Il n'y a pas de possibilité de prendre une douche et les toilettes sont communes.
Le wifi est quasiment disponible dans tous les hébergements mais attention la plupart des sites américains (Google, Whatsapp, Meta...) sont bloqués en Chine.
Tibétaine et chinoise locale dans les hôtels et/ou restaurants.
Quelques repas froids à midi lors des déplacements.
Guides locaux francophones. Sur ce voyage nous prévoyons deux guides. Votre premier guide vous accompagnera lors des premiers jours à Chengdu. Le second vous attendra à Lhassa. Ils ont en charge la réussite de votre voyage donc n’hésitez pas à leur poser des questions et, surtout, à suivre leurs conseils !
En minibus privatisé.
Les routes, dont l’état s’est nettement amélioré, sont parfois endommagées pendant la mousson (de juin à octobre).
Vols réguliers avec transit pour Lhassa via Chengdu A/R
Important : les compagnies aériennes changent parfois leurs horaires de départ/arrivée : matin au lieu du soir et inversement. Il est donc possible que les 1er et dernier jours du programme soient modifiés en fonction des rotations aériennes du moment.
Visite médicale :
Etre en bonne santé est essentiel pour profiter pleinement de votre voyage Terres d'Aventure ! Si votre dernière visite médicale date quelque peu, c’est l’occasion d’effectuer un bilan de santé en expliquant à votre médecin les principales caractéristiques de votre voyage (climat, altitude, difficulté…) ; une visite chez votre dentiste est aussi une excellente initiative. Ces conseils vous concernent tout particulièrement puisque vous allez entreprendre un voyage lointain et en altitude.
Nous vous conseillons de consulter le site de l'Ifremmont pour vous rapprocher d'un centre de consultation de médecine de montagne le plus proche de chez vous.
Le MAM (Mal Aigu des Montagnes) :
Ce voyage se déroule à une altitude élevée. Certaines personnes peuvent souffrir de malaise (maux de tête, gonflement, perte d'appétit). La plupart de ces symptômes disparaissent généralement en quelques jours mais il arrive qu'ils empirent et peuvent évoluer en maladies graves ; œdèmes pulmonaires ou cérébraux. Il n'existe pas de médicaments préventifs au MAM.
Le diurétique Diamox se révèle souvent efficace, mais vous devez vous assurer auprès de votre médecin que ce médicament ne vous est pas contre-indiqué. L'altitude a aussi pour conséquence de raviver les problèmes dentaires ou autres douleurs chroniques. Pensez-y avant de partir.
Pendant le voyage forcez-vous à boire beaucoup et à éliminer.
Prévenez le guide de votre état de santé, même en cas de troubles légers.
Infos sur les problèmes liés à l'altitude : www.ifremmont.com
Us et coutumes :
* Le salut officiel tibétain est la langue tirée, marque de soumission exigée au XVIIe siècle des Tibétains prisonniers des Mongols, depuis que l'un d'eux fut accusé du meurtre d'un geôlier par des incantations (rendant la langue noire, selon la coutume).
* L’enterrement a été pratiqué dans les temps anciens sur le plateau du Tibet. Actuellement, les Tibétains exposent leurs morts aux rapaces, les incinèrent ou les ensevelissent par immersion.
* L’orge grillé mélangé à de la farine de pois et apprêté en bouillie (la "tsampa"), constitue la nourriture de base des Tibétains. Ils aiment le thé salé au beurre et au lait, et le vin d’orge. Ils consomment surtout de la viande de bœuf et de mouton.
* Si l’on vous sert du thé, attendez que l’on vous invite à boire. Prenez alors une gorgée et l’on remplira votre tasse de façon qu’elle soit toujours pleine, et ainsi de suite. Avant de partir, videz votre tasse et signifiez que vous avez fini en la posant sur le côté ou sur le sol.
* Aux yeux des Tibétains, les jambes et les fesses des femmes doivent être couvertes par des vêtements amples et jamais moulants.
* Vous devez avoir une tenue correcte pour visiter temples, monastères et villages : pas de shorts, de bermudas, de jupes courtes ou de tenues moulantes.
* Il est d'usage de laisser une petite offrande devant l'autel dans les monastères. Elle contribue au maintien du culte et à la survie des moines.
* Evitez de tenir des propos anti-chinois et d'offrir des photos du Dalaï-lama car vous mettriez les locaux dans une situation pouvant être particulièrement difficile…
* Les couples ne doivent pas s’enlacer ou s’embrasser en public.
* Saluez uniquement en joignant les mains au niveau du front et, sauf si vous y êtes expressément invités, évitez de serrer la main. Ne faites jamais la bise.
* Contournez toutes les constructions bouddhiques en passant par la gauche.
* On ne touche pas à la tête des enfants.
* Evitez de donner des bonbons aux enfants.
Mini glossaire de tibétain :
Bonjour : Tashi delek !
Au revoir : Kalé shou
Merci : Tu djé tché
D'accord : La sô
Excusez-moi : Gon'da
Combien ? : Ka tsé ?
Je suis français : Nga parangsé yin
Comment ça va ? : Kou zoug dépo yinpé
Je m'appelle… : Nga… ming la sé gui yin
Restaurant : Sakhang
L'eau chaude : Tchou tsapo
L'eau : Tchou
Bière : Pitchiou
Thé : Tcha
Carte postale : Postcard
Pour en savoir d'avantage, vous pouvez vous procurer : "Le tibétain sur le bout de la langue", de Sylvie Grand-Clément, un petit ouvrage édité à compte d'auteur, disponible avec une cassette dans les librairies spécialisées.
Attention : les guides de voyages "Guide du Routard" et "Lonely Planet" ne sont pas autorisés à l'entrée du Tibet et sont confisqués par la douane.
Vous devez conditionner l’ensemble de vos affaires en 2 sacs : 1 sac à dos et 1 grand sac de voyage.
1 - Le sac à dos :
Sac à dos de randonnée d’une capacité de 30 à 35 litres environ, il vous sera utile pour le transport de vos affaires personnelles durant la journée.
Il vous servira aussi en tant que bagage à main lors de vos déplacements pour toutes vos affaires fragiles (appareil photo…), de valeur (lorsque votre hébergement ne dispose pas de coffre-fort) et pour vos éventuels médicaments.
Il sera en cabine lors des transports aériens. Généralement, le poids des bagages cabine est limité à 10 kg par personne.
2 - Le grand sac de voyage :
Il doit contenir le reste de vos affaires. Il sera en soute lors des transports aériens. Le poids des bagages en soute vous sera indiqué sur votre convocation ou billet.
Nos recommandations :
• Enregistrez en bagage en soute le maximum de choses et ne conservez dans votre bagage à main que ce qui est absolument indispensable à votre voyage.
• Equipez-vous pour l'avion de votre tenue de randonnée et prenez vos affaires de première nécessité notamment vos médicaments, en cas de problème d'acheminement de vos bagages.
• En cas de problème d’acheminement de votre bagage du fait de la compagnie aérienne, Terres d’Aventure et notre partenaire local vous accompagnent pour l’acheminement de ce bagage jusqu’à Katmandou. Les frais d’acheminement de votre bagage sur votre lieu de trek resteront à votre charge. Votre assurance voyage vous permet d’acheter les éléments de première nécessité, pensez à prévenir votre guide pour l’ouverture de votre dossier.
• Merci de noter que les contrôles de sécurité sont devenus très stricts aux aéroports : mettez les ciseaux, limes à ongles dans votre sac en soute.
Des réglementations strictes sont en vigueur concernant les bagages en soute et en cabine. Nous vous conseillons vivement de vous renseigner sur les différentes restrictions et de consulter les informations présentes sur les sites des compagnies aériennes, des aéroports ou sur le site de la direction de l’aviation civile : https://airbag.dsac.aviation-civile.gouv.fr/WD220AWP/WD220Awp.exe/CONNECT/AirBag
Liste d’équipement donnée à titre indicatif et à adapter selon vos besoins et vos habitudes.
• T-shirt manches courtes et manches longues (privilégier des matières respirantes)
• Chaussettes spécifiques pour les journées de randonnée
• Sous-vêtements
• 1 ensemble sous-vêtements (haut et bas) chaud (matière synthétique ou laine mérinos)
• 1 ou 2 pantalons de randonnée léger et 1 ou 2 shorts
• 1 pantalon avec membrane coupe-vent
• 1 sous-pull en polaire
• 1 veste polaire
• 1 veste ou gilet en duvet ou matière synthétique
• 1 veste avec membrane imperméable et respirante (Gore-tex)
• 1 cape de pluie
• 1 maillot de bain
• 1 paire de chaussures de randonnée montante et imperméable
• 1 paire de chaussures légère
• 1 paire de sandales ou tongs
• 1 paire de gants en polaire avec membrane coupe-vent
• 1 chapeau / casquette
• 1 bonnet
• 1 buff
• Paire de bâtons télescopiques (facultatif)
• Paire de lunettes de catégorie 3
• Bouchons d'oreilles anti-bruit
• Thermos et/ou une gourde (1 litre minimum)
• Nécessaire de toilette léger : prenez des produits biodégradables de préférence
• Serviette de toilette légère
• Protection solaire de haute protection (peau + lèvres)
IMPORTANT :
• N'emportez aucun couteau, batterie externe, allumette, briquet pendant le voyage. Ils sont strictement interdits lors des vols intérieurs en soute comme en cabine. Ces mesures font l'objet de contrôles stricts.
• Vos médicaments habituels
• Médicaments contre la douleur : aspirine ou équivalent
• Antidiarrhéique
• Antiseptique intestinal
• Traitement antibiotique à large spectre: prévoir 8 jours de traitement (sur prescription médicale)
• Pommade anti-inflammatoire
• Collyre (poussière, ophtalmie)
• Bande adhésive élastique
• Jeu de pansements adhésifs
• Compresses désinfectantes
• Double peau (protection contre les ampoules, disponible en pharmacie)
• Traitement pour rhume et maux de gorge
• Crème type Biafine pour les brûlures
• Diamox en comprimé pour la prévention ou le traitement du mal aigu des montagnes (sur prescription médicale)
Une trousse de premiers secours collective, fournie par l’agence et adaptée à votre voyage, est placée sous la responsabilité de votre accompagnateur.
• Dès votre inscription, merci de nous fournir une copie couleur de votre passeport en la téléchargeant dans les champs adéquats dans votre Espace Client. Cela nous est indispensable et essentiel pour la réservation de certains services, et donc pour le bon déroulement de votre voyage.
• Les conditions d’entrée, de séjour et de déplacement en Chine évoluent et sont mises à jour régulièrement sur le site conseil aux voyageurs. Dans le cadre de la préparation de votre voyage, nous vous invitons à consulter l’ensemble des mesures mises en place sur
Conseils aux voyageurs - Chine
Vous êtes un voyageur en provenance de Belgique ou de Suisse, nous vous invitons à vous diriger vers les sites suivants et sélectionner la destination de votre séjour :
- Diplomatie Belgique
- Diplomatie Suisse
La Région autonome du Tibet (RAT)
L’entrée dans cette région requiert un permis spécial, spécifique à la RAT, dont le prix est inclus dans le montant du voyage. Ce permis vous sera délivré à Chengdu par votre guide.
Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Accès sans visa : passeport en cours de validité, valable pour la durée du séjour. Passeport d'urgence non accepté.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
Attention ! Nouvelles mesures de sécurité sur les vols intérieurs en Chine : batteries externes, allumettes, briquets et couteaux sont interdits, en soute comme en cabine. Ces mesures font l'objet de contrôles stricts.
Les ressortissants étrangers entrant sur le territoire chinois feront l’objet d’une prise d’empreintes digitales (et d'une saisie par un logiciel de reconnaissance faciale) à leur arrivée. Cette mesure, qui concerne tous les étrangers âgés de 14 à 70 ans, est mise en œuvre progressivement dans les aéroports et ports internationaux chinois.
Par ailleurs, des mesures de sécurité sont en vigueur généralement dans tous les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Les conditions d’accès à la Région autonome du Tibet (RAT) changent régulièrement sans préavis ; on sera attentif à disposer toujours des informations les plus récentes. Jusqu’à nouvel ordre, les permis d’entrée ne seront délivrés qu’à des groupes d’au moins 2 personnes de même nationalité.
Arrivée par la Chine.
A partir du 30 novembre 2024 et jusqu'au 31 décembre 2025, les voyageurs français, belges et suisses sont exemptés de visa pour un séjour touristique de moins de 30 jours.
Sinon : visa obligatoire pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Vous devez effectuer les démarches pour son obtention sur le site du Centre de Visa chinois (https://www.visaforchina.org/), puis déposer votre dossier dans un des Centres de Visa chinois. Une fois émis, le visa a une validité de trois mois (le voyageur dispose donc de ce délai pour entrer en Chine).
Il est à noter que, jusqu’au 31 décembre 2024, les demandeurs de visa touristique à simple ou double entrée bénéficieront d’une exemption de prise de leurs empreintes digitales.
Avant tout déplacement en Chine, il est vivement recommandé de disposer d’une attestation d’assurance rapatriement valide durant le séjour : si vous avez souscrit à une assurance Assistance plus ou Tranquillité auprès de l’une de nos marques, nous vous fournirons l'attestation. Si vous disposez d’une assurance personnelle, ou si vous avez souscrit à l’assurance Tranquillité CB, vous devez vous tourner vers votre assureur (ou celui de votre carte bancaire) afin de lui demander une attestation mentionnant que le voyage se déroule en Chine.
Puis il faut demander un permis d’entrée au Tibet, délivré par le Tibet Tourism Bureau (TTB) par l’intermédiaire d’une agence habilitée - délai, 1 mois minimum. Ce permis n’est délivré qu’avec l’achat d’au moins une prestation.
Arrivée par le Népal.
L’ambassade de Chine à Katmandou délivre (ou ne délivre pas, pour des raisons parfois opaques) des visas spéciaux « Région autonome du Tibet ». Principe : le dossier de demande doit être préparé à l’avance par une agence népalaise ; le voyageur finalise ce dossier à son arrivée et obtient, dans le meilleur des cas, son visa. Le dossier devra comporter un formulaire de demande de visa chinois complété, une photocopie couleur des premières pages du passeport (ainsi que de celle portant l’adresse du titulaire) et deux photos d’identité (couleur). Règlement sur place, lorsqu’il n’a pas été effectué par l’intermédiaire d’une agence en Europe. Pas de visa sans achat de prestation. Attention ! les titulaires d’un passeport français doivent désormais le déposer à l'ambassade et attendre 5 jours ouvrés la délivrance éventuelle de leur visa.
Attention ! à l’arrivée à Lhassa (et même au départ de…), les douaniers saisissent toute littérature considérée comme subversive : ouvrages sur le Dalaï Lama ou comportant des photos de lui, présentations « alternatives » de la situation sur place…
Pas de vaccin obligatoire, sauf fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones infectées.
Il faudra, comme pour tous les voyages (et peut-être ici plus qu’ailleurs), vérifier qu'ont été faits, en l'absence d'immunité connue, les vaccinations (ou leurs rappels) contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, hépatites A et B, rougeole pour les enfants). Il est en outre souhaitable, car il s'agit souvent de voyages « difficiles », d'être immunisé contre typhoïde, rage, encéphalite japonaise, la vaccination (à faire faire dans un centre de vaccinations internationales) concerne surtout les expatriés en zone rurale, mais elle doit aussi être conseillée aux voyageurs ayant une activité de plein air importante pendant les périodes de circulation du virus (nuits sous la tente, treks dans les rizières, pendant la mousson en particulier).
En suivant le mieux possible les conseils que nous vous avons donnés dans nos recommandations générales sur les problèmes liés aux aliments, au comportement et à l'environnement, vous diminuerez la probabilité d'y être confronté. Les risques alimentaires sont fréquents pendant les treks, au cours desquels boire abondamment est une nécessité absolue. Si vous n'êtes pas sûr de l'eau qui vous est proposée, vous pourrez boire du thé. Respectez les règles habituelles de l´hygiène alimentaire : lavage des mains, aliments cuits et chauds. L'hygiène corporelle, des pieds en particulier, est, bien sûr, capitale.
Les installations médicales sont précaires, même à Lhassa. Il faudra, en cas de problème grave, contacter la compagnie d'assistance et les services de l'ambassade de France à Pékin.
Climat de montagne semi-aride, avec de nettes variations régionales : nord-ouest désertique ; façade sud arrosée par la mousson en juillet et en août ; la zone centrale connait des conditions plus clémentes. Il neige peu. Les températures connaissent de brusques et importants écarts (à la tombée de la nuit en particulier). Dans l’ensemble, elles ne sont pourtant pas aussi basses qu’on l’imaginerait : l’hiver est plus froid à Pékin qu’à Lhassa. Le printemps et l’automne sont ensoleillés et secs (température agréables pendant la journée). Pluies, donc, au sud pendant l’été. L’hiver est froid et sec. Une constante : le vent.
CLIMAT AU TIBET :
• Mai, juin et septembre : ce sont les meilleurs mois, beaux et secs. Température douce dans la journée, mais très froide la nuit. Belle lumière, sommets dégagés
• D'octobre à avril : il fait froid le jour et très froid la nuit mais il n'y a pas de touristes. Très belle saison pour s'y rendre notamment pendant les fêtes du nouvel an, spécialement en Amdo.
• Juillet et août : haute saison touristique et risques de pluie, surtout à proximité des sommets himalayens.
RELIGIONS :
La Chine est "officiellement" athée…
Le Bouddhisme fit son apparition au Tibet au début du VIIe siècle à l’époque de la fondation du royaume par Songtsan Gambo. Il fut introduit par Padmasambhava, un grand maître tantrique venu de l’Inde (plus précisément de la région de Swat, intégrée maintenant au Pakistan) et qui chercha à assimiler les anciennes croyances "Bön" (religion primitive s'apparentant à l'animisme où les fidèles adoraient les dieux et les esprits de la terre, du ciel et de la nature en général) en rejetant la magie noire, mais en gardant ce qu’elles avaient de bénéfique, et en appliquant la quête de l’éveil comme moteur de spiritualité. Après une période de lutte farouche pour la prééminence, les deux religions finirent par se rapprocher, assimilant chacune une partie de la doctrine et des pratiques de l'autre, jusqu'à cohabiter de manière pacifique.
Le Bouddhisme tibétain est lié au Mahayana ("grand véhicule") et se différencie du Hinayana ("petit véhicule") en prêchant l'altruisme. Il se caractérise par l'existence simultanée des doctrines ésotériques et exotériques. Le Hinayana pour sa part, représente le Bouddhisme primitif et la recherche de l’éveil pour soi.
Egalement appelé "lamaïsme" du nom des religieux dirigeant autrefois le pays, le Bouddhisme tibétain compte plusieurs "écoles" ou "sectes", dont les cinq principales sont : Ningma, Sakya, Kargyu, Kadam et Gelug.
Ces cinq tendances se distinguent par des particularités vestimentaires ou ornementales, ainsi que par certaines pratiques particulières.
Le fondement de la doctrine reste cependant la recherche de l’éveil, la pratique de l’amour et la compassion envers tous les êtres vivants, mais aussi l’acceptation de la réincarnation jusqu’à la libération de tous les êtres.
Ces différentes écoles ont elles-mêmes engendrées des courants différents, créant des "sous branches" proposant quelques dissidences et mêlant souvent les doctrines des unes et des autres.
• Les "Ningma", non réformés, sont surnommés "Ecole rouge", et plus communément appelés "bonnets rouges", en raison de la couleur du bonnet. Ce sont les plus anciens, ils puisent directement leurs enseignements de Padmasambhava (Guru Rimpoche), et leurs officiants, ou Lamas, ne sont pas obligatoirement moines, ils peuvent être mariés et laïques ou yogis errants. Leur communauté n’est plus très importante, mais ils sont néanmoins représentés dans la plupart des pays himalayens, au Ladakh (Taktak), au Bhoutan (Dramitse et Gangtey) et au Tibet (Mindroling et Rongbuk).
• Les "Sakyas", semi réformés, portant aussi des bonnets rouges, ont à leur tête des "précieux" qui sont mariés et dont le lignage se fait par filiation. Ils sont appelés secte "bigarrée", en référence aux rayures blanches, noires et rouges ornant les monastères, symbolisme des trois voix de l’éveil : le corps, la parole et l’esprit. Ils sont liés politiquement aux mongols, et furent très puissants au XIe siècle. Ils sont représentés principalement au Mustang, mais aussi à Matho (Ladakh), et Sakya et Shalu au Tibet.
• Les "Kagyus", également semi réformés, sont principalement connus pour leurs enseignements sur la "mahamoudra" ou "pratique de méditation" dont l’un des plus célèbres exemples est le fameux yogi Milarepa. Les adeptes pratiquent des retraites dont la plus longue est celle de 3 ans, 3 mois, 3 jours, à la sortie de laquelle le pratiquant devient "Lama", mais peut ensuite, sans obligation de devenir moine, choisir de retourner à sa vie laïque. Ces communautés sont devenues importantes depuis qu’elles sont représentées en occident.
Il existe chez les "Kagyus" quatre "écoles" principales et huit petites "sous branches". Ils ont le mérite d’avoir crée le mouvement "Rimé" qui se veut de réunir toutes les traditions.
Les "Kagyus - Karmapa" sont principalement représenté au Sikkim (Rumtek) mais aussi en occident. Le Karmapa, est leur maître spirituel. L’actuelle réincarnation du Karmapa (celle reconnue par le Dalaï Lama) enseigne la "mahamoudra" avec un talent tout particulier.
Les "Kagyus - Drukpa" sont représentés au Ladakh (Hemis, Shey, Chimrey, Stakna, Bazgo, Dzunkhul, Sani, Stagrimo).
Une autre école de semi réformés, les "Kargyu - Drigungpa" est représentée à Phyang et Lamayuru au Ladakh.
Les "Drukpas" dissidents des Ningmas, appartiennent aussi aux "bonnets rouges". Ils sont principalement représentés au Bhoutan, mais aussi au Lahul et au Zanskar dont les monastères dépendent de Stakna au Ladakh (branche des Kargyupa-Drukpa). On les trouve aussi au Dolpo, ou subsiste également l’ancienne religion primitive Bön (secte noire).
• Les "Kadampas", peu nombreux, sont les disciples d’un grand maître venu de l’Inde, Atisha. Il donna de nombreux enseignements au Tibet et mourut près de Lhassa.
• L’Ecole "Gelugpa" ou "bonnets jaunes", les "vertueux" ou "réformés" dont les religieux arborent le célèbre bonnet safran, en forme de bonnet phrygien, fût fondée par Tsongkapa dans la seconde moitié du XVIe siècle. Ce dernier voulut réformer et purifier la règle monastique, et insister sur l’étude et la dialectique. Ils devaient rapidement conquérir tout le Tibet. Leur chef spirituel est le Panchen Lama, incarnation du Bouddha Amithaba. Le Dalaï Lama qui signifie "océan de sagesse" est, lui, l’incarnation de "Cherenzi", le Bouddha de la compassion. Il est reconnu par toutes les Ecoles comme le plus important Bouddha vivant. A son décès, sa réincarnation est recherchée selon une tradition particulière alliant la divination et les signes auspicieux. L’actuel Dalaï Lama, Tenzing Gyatso, âgé aujourd’hui de 70 ans, est le 14e de la lignée. Les "Gelug" dominent au Tibet (Sera, Drepung, Ganden, Samye, et Tashilumpo à Shigatse), mais ils sont également représentés en Inde : Ghoom à Darjeeling, Tabo et Kye au Spiti.
Ne pas oublier qu’une importante communauté musulmane réside dans la vieille ville de Lhassa depuis l’époque des grandes caravanes qui sillonnaient l’Asie.
L'équilibre écologique de la région que vous allez traverser est très précaire. La permanence des flux touristiques locaux ces dernières années le perturbe d'autant plus rapidement. Même si les touristes locaux se sentent - hélas - peu concernés, dans l'intérêt de tous, chaque participant est responsable de la propreté et de l'état des lieux qu'il traverse et où il campe. La lutte contre la pollution doit être l'affaire de chacun. Même si vous constatez que certains sites sont déjà pollués, et que les locaux n'y attachent que peu d'importance pour le moment, vous devez ramasser vos papiers, mouchoirs en papier, boîtes, etc... Votre accompagnateur vous y aidera.
Nous absorbons 100% des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de votre voyage. Au travers de nos projets de reforestation, nous contribuons chaque année à la captation de centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre, équivalent à la totalité des émissions liées à nos voyages. Ces projets sont toujours porteurs d'un objectif de développement économique autonome pour les populations locales. Pour en savoir plus https://www.philipperomero-insolitebatisseur-foundation.org/
Nous avons toujours eu à cœur de développer un tourisme responsable. Depuis nos débuts, nous créons des voyages différents grâce à toutes les ressources de la terre, mais avec le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations futures. Eau et énergie, rémunération et prévoyance, il y a tant à faire durant nos voyages ! Ainsi, nous œuvrons pour systématiser l'utilisation de ressources durables et pour limiter les impacts sociaux et environnementaux de notre activité.
Guides et cartes sont disponibles dans la Librairie de Voyageurs du Monde située au 48 rue Sainte-Anne 75002 Paris
• "Mon pays, mon peuple", le Dalai Lama
• "Moi, Bouddha", José Frèches
• "Portraits du Tibet: le pouvoir de la compassion" le Dalaï Lama en collaboration avec Elie Wiesel et Phil Borges
• "Terre des dieux, malheur des hommes: sauver le Tibet", le Dalaï Lama en collaboration avec G. Van Grasdorff
• "Voyage d'une parisienne à Lhassa", "Mystiques et magiciens du Tibet", "Au pays des brigands gentilshommes", "Grand Tibet et vaste Chine", "Journal de voyage", Alexandra David-Neel
• "Tibet secret", Fosco Maraini
• "Tibet mort ou vif", P. A. Donnet
• "Sept ans d'aventure au Tibet", H. Harrer
• "Le Tibet, une civilisation blessée", F. Pommaret
Guides et cartes sont disponibles dans la Librairie de Voyageurs du Monde située au 48 rue Sainte-Anne 75002 Paris.
Bonjour, Concernant ce voyage au Tibet, je pense que le terme de "randonnée" n'est pas approprié, nous faisons du tourisme, des visites mais les temps de marche indiqués ne veulent rien dire. Surtout à 5.2OO m d'altitude, nous n'aurions pû marcher 4 heures... Beaucoup de visite de temples et monastères, qui lasse en fin de séjour. A part cela, nous sommes très ravis de ce voyage. Dépaysement total !! Cordialement, V & B Cuvelier
Bonjour, Un voyage au Tibet Central extraordinaire, des paysages sublimes et la rencontre avec un peuple Tibétain courageux et accueillant malgré un passé politique et militaires compliqués .. Nos guides et nos chauffeurs étaient au top ,par leur travail et leur réactivité face aux petits tracas de faire voyager au Tibet des Européens.. Et la dernière soirée au 1er Camp de Base de l'Everest était tout simplement magique, le couché et surtout le levé de Soleil sur l'Everest était tout simplement majestueux...encore faut il avoir un bon Karma (humour!!..quoi que..) pour pouvoir assister a ce spectacle naturel de la puissance de ce sommet... Tout est dit..et a bientôt Tibet.. Christop
Voyage effectué au mois d'avril sous un grand soleil et un ciel bleu, un bonheur. Il ne faut cependant pas négliger 3 choses : une certaine exigence physique (MAM, souffle, qq montées abruptes...), un sur-tourisme (qui va s'accentuer) et la forte présence des contrôles (on ne peut pas faire tout ce que l'on aimerait). Malgré cela, le Tibet fait toujours rêver : ses habitants souriants, doux et pieux, ses monastères et monuments spectaculaires, son histoire à découvrir, ses montagnes vertigineuses notamment l'Everest, souvenir mémorable des derniers jours ; hôtels de qualité et bonne surprise gastronomique ; guides et chauffeur appréciés également. Aucun regret, à faire tant qu'il est temps.
Plus de 45 ans d'expérience du voyage d'aventure
12 agences en France et à l'étranger
100 conseillers spécialistes à votre service
Des voyages 100% carbone absorbé
1 magazine inspirationnel pour rêver
Une assistance 7j/7 et 24h/24 pendant votre voyage