Terre, une invitation au voyage

Des voyages ZÉRO carbone dès 2018

Emma Crasnier
Des voyages ZÉRO carbone dès 2018

A compter du 1er janvier 2018, les émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de chacun des voyageurs des entreprises Terres d’Aventure et Voyageurs du Monde (appartenant au même groupe) seront compensées à hauteur de 100%.

Le 11 décembre a eu lieu la soirée « Towards resilience » (Vers la résilience), organisée par Livelihoods en compagnie, entre autres, de ses investisseurs, dont nous faisons partie. Retour sur une soirée marquante et les engagements décisifs qui y ont été annoncés.

Des voyages neutres en carbone dès 2018

A compter du 1er janvier 2018, les émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de chacun des voyageurs des entreprises Terres d’Aventure et Voyageurs du Monde (appartenant au même groupe) seront compensées à hauteur de 100%. C’est la participation au Livelihoods Carbon Funds #2, au côté de huit groupes européens, qui nous permettra d’atteindre cet objectif ambitieux. Parmi les nouveaux projets financés par ce fonds, deux ONG travaillent à la replantation de mangrove dans la région des Sundarbans en Inde, et au nord de l’île de Sumatra, en Indonésie. Actif depuis 2011, le premier fonds carbone de Livelihoods avait permis d’aider 1 million de personnes et de compenser 10 millions de tonnes de CO2.

Lundi 11 décembre, Livelihoods a réuni ses partenaires, investisseurs et des ONG dans les locaux Hermès de Pantin, afin de célébrer ses 6 ans d’existence, mais aussi et surtout le lancement de ce nouveau fonds destiné à lutter contre le réchauffement climatique. Lors d’une session plénière, les dix sociétés contributrices ont pris la parole, chacune résumant ses accomplissements passés et annonçant ses engagements pour l’avenir. Lionel Habasque, Directeur Général Délégué du groupe Voyageurs du Monde, est intervenu pour le compte de Terres d’Aventure et Voyageurs du Monde afin d’annoncer cet promesse.

Changeons ensemble notre façon de voyager

Cette rencontre a eu lieu la veille du One Planet Summit. Ce sommet institutionnel sur le climat était consacré à la finance verte et organisé conjointement par la France, la Banque mondiale et l’ONU. Il démontre encore une fois l’urgence pour le secteur privé, comme pour le secteur public de se saisir des enjeux du réchauffement climatique.

Ces enjeux sont une priorité pour Terres d’Aventure : “On ne peut plus fouler les terres du monde entier sans les entretenir, les préserver et permettre aux populations de continuer à vivre. Nous devons penser demain.” a affirmé Lionel Habasque lundi soir.

Des engagements historiques

“La dégradation de l’environnement, liée notamment au réchauffement climatique, à l’agriculture industrialisée intensive et au transport présente des conséquences catastrophiques sur la biodiversité, et ce à moyen terme.” 
constatent ensemble Jean-François Rial, P.D.G de Voyageurs du Monde, et Lionel Habasque.

Face à l’urgence de cette réalité, nous nous sommes engagés dès 2010, à travers la fondation d’entreprise Insolite Bâtisseur Philippe Romero, en finançant différents projets de reforestation à travers le monde (notamment au Sénégal, en Inde, en Indonésie et au Pérou). Aujourd’hui, les investissements permettent de compenser 20% des émissions de CO2 liées au déplacement de chacun de nos voyageurs et 100% de nos salariés. Cela correspond à 1€ HT pour un itinéraire aérien pour l’Europe et 5€ HT pour le reste du monde, sachant qu’1€ permet de planter 10 arbres et 5€, 50 arbres.

Les engagements annoncés lundi soir par Lionel Habasque vont beaucoup plus loin.

L’importance de la mangrove dans la compensation carbone

Comme l’a expliqué Jean-François Rial dans une interview donnée au Figaro, les projets de reforestation que le fonds financera en Inde et en Indonésie, porteront sur des mangroves et des forêts additionnelles, c’est-à-dire qu’elles n’existeraient pas sans les actions de compensation carbone. La mangrove génère énormément de biodiversité, c’est un écosystème essentiel pour la reproduction de nombreuses espèces et une barrière écologique naturelle contre la salinisation des champs. Cependant les palétuviers, les arbres qui composent les mangroves, n’ont aucune valeur commerciale, ce qui signifie que personne n’en aurait planté si nous ne le faisions pas. C’est cela qui garantit la viabilité de nos actions.

Mangroves

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